A la fin du film, une bonne sœur, son bébé entre les bras, roule vers un avenir inconnu, dans un pays gangrené par l’Armée rouge. Lorsqu’une femme regarde le visage de son amant pendant sommeil, et lui donne un baiser. Elle-même mère adoptive d’un enfant asiatique, elle a confronté son expérience à celle des nonnes, dans une abbaye bénédictine : deux retraites successives, rythmées par les matines, les laudes, les vêpres, les complies, l’office des lectures, la messe, les chants, la prière. Antef fait mine de se sentir touché par ces propos, la paume de sa main touche son front comme si d’un instant à l’autre son évanouissement était imminent.
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