Baise au téléphone avec le copain

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31 mai 2023, mercredi

François Ozon s’érige doublement en petit malin dans cette scène involontairement drôle : non seulement il inclut dans son cinéma forcément « noble » une référence ultra-populaire, se donnant par là un beau rôle d’esprit ouvert mais en plus, en détournant cette référence, il pense lui donner une signification bien plus forte, se détournant donc du premier degré de la scène de référence, qu’il juge probablement trop naïve. Mais dans ses dialogues et au fil de son action, le film dévoile - comme « promis » par sa scène prégénérique - une face a priori cachée : tout un sous-texte de morbidité et d’obsession pour la mort. Le problème n’est pas tant que le film ressasse une seule idée jusqu’à l’usure mais plutôt qu’il utilise pour ce faire des procédés de plus en plus lourdingues, charriant au passage des références elles aussi moribondes.

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