Le choix des formats est autant un prolongement d’une vie (réseau) sociale bien remplie, qu’un moyen d’assouvir un fantasme vidéographique sans passer par les structures traditionnelles du porno amateur. Benjamin, 22 ans, a lui connu les deux mondes : celui des contrats, de la rémunération et de la diffusion numérique dans le petit univers du porno amateur. Il avait alors 18 ans, « à peine », et besoin d’arrondir ses fins de mois : « J’avais besoin d’argent, c’est peu payé, mais c’était ma motivation pour passer le cap. À côté de moi, un de ces jeunes amateurs reçoit une notification, un fugace coït à la verticale sur son smartphone.