L’avocate de la victime qui s’est constituée partie civile confirme que sa cliente « a été particulièrement choquée » par cet épisode, qui a entraîné chez elle « des troubles du sommeil et de l’alimentation, des cauchemars jusqu’à aujourd’hui. Elle taille une pipe digne de ce nom à son amant. On ne vit plus que de rapine ; l’hôte n’est plus en sûreté auprès de son hôte, le beau-père auprès de son gendre ; les frères mêmes sont rarement unis : l’époux trame la mort de son épouse, l’épouse celle son mari : les cruelles marâtres distillent les sucs mortels de la ciguë ; le fils accuse la durée des jours de son père ; les droits du sang sont foulés aux pieds ; et, de toutes divinités, la vierge Astrée quitte la dernière le séjour de la terre, que le meurtre a souillée de sang.